Questionnaire « post activité »
Réponses de Hadidja Mogni, suite à la mobilité à Ceuta, sur l’activité proposée par l’association ADEFIS

Age : 24 ans
Profession : directrice adjointe du centre de loisirs
Structure : Centre Social Agora Busserine, 34 rue Busserine, 13014 Marseille
Lieu de résidence : Marseille

1/ Quelle est votre opinion suite à la participation à cette activité ?
J’ai trouvé cela très enrichissant. Nous avons beaucoup appris sur le mode de vie là bas. J’ai fait de très belles rencontres malgré la barrière de la langue.
J’ai beaucoup appris, notamment sur les activités proposées.
J’ai aimé le contact avec les enfants, c’était pour moi le meilleur.

2/ Qu’avez-vous pensé de l’organisation de l’activité ?
L’organisation était très bonne, de A à Z, autant dans la gestion des temps « pleins » que des temps « morts », entre les différents rendez-vous. C’était « nickel ».

3/ L’activité était elle approprié pour vous, au regard de votre propre activité ?
Oui, complètement.
Au début, je me suis demandé pourquoi nous n’allions pas tout de suite à la rencontre des enfants. Mais finalement, il m’est apparu très intéressant de commencer par des activités « entre nous », qui nous ont permis de mieux nous connaître et de mieux cerner le contexte de cette ville particulière.

Lors du camp, j’ai apprécié d’avoir les mêmes T-Shirts que les autres encadrants, espagnols. Cela a permis qu’il n’y ait pas vraiment de différence entre nous et les encadrants espagnols. Lors des temps d’activité avec les enfants, j’ai apprécié le fait de pouvoir tourner entre les différents « stands » et ainsi observer le plus possible de propositions.

En amont du camp, le premier après-midi, j’ai trouvé qu’il était très intéressant de voir comment se montait le camp, d’un point de vue logistique. Notamment l’implication des militaires dans le montage des tentes, douches, sanitaires… Pour des activités de type « camping », j’ai beaucoup appris.

Il était aussi intéressant d’observer des modes de fonctionnement très différents de ceux que j’ai l’habitude d’utiliser. Rien à voir avec nous : ne serais-ce que par l’emploi des militaires pour l’organisation logistique, ou par le fait d’avoir des étudiants en animateurs, en plus des professeurs.

J’ai aussi été étonnée par la forte présence des forces de l’ordre. Ce qui est difficilement envisageable chez nous. Si je me mets à la place des parents, la présence de policiers, militaires, ambulanciers… est très rassurante.

4/ Est ce que ce que vous avez observé au sein de cette activité sera utile pour votre propre activité ?
Oui.
Toutes les activités observées sont susceptibles d’être réutilisées, et à vrai dire j’en ai déjà reprise certaines (bracelets, paintball).
J’ai déjà fait acheter par mon centre-social tout le matériel nécessaire à l’organisation d’une activité paintball qui sera mise en place lors de la kermesse du centre social en juillet, en parallèle d’une autre activité d’eau.

J’ai été très intéressées par le paintball (facile à mettre en place et idéal en été), la confection de bracelets, l’atelier percussions.
J’ai appris d’autres façons de faire, même si dans l’organisation je ne ferais peut être pas tout de la même manière.
Mais en tout cas, le fait d’amener les jeunes en pleine nature m’a donné pas mal d’idées pour organiser un camp, et notamment sur les questions liées à la sécurité.
Il me semble toutefois qu’il existe une réelle différence entre le cadre scolaire (Nota : tel qu’observé à Ceuta, le camp étant organisé par le partenaire espagnol, ADEFIS, structure regroupant des professeurs de sport) et le cadre d’animation en centre social, telle que je la pratique.

5/ Qu’avez vous appris à Ceuta ?
J’ai appris des jeux, des mots dans une autre langue.
J’ai aussi appris que je pouvais me débrouiller un peu en anglais, mais j’ai surtout pris conscience de l’importance de bien parler anglais. Auparavant, je ne pensais pas que c’était aussi important.
Je projette donc de prendre des cours d’anglais.

J’ai aussi appris beaucoup sur le contexte de la ville. Nous avons appris l’histoire et le contexte de la ville, ce qui a permis de mieux comprendre comment fonctionnait le camp.

6/ Avez vous des critiques à apporter ?
Non.
J’aurais seulement aimé que les partenaires espagnols soient présents lors du départ. On a commencé ensemble, on aurait pu finir ensemble…

7/ Avez vous des suggestions qui permettraient d’améliorer la proposition ?
Eventuellement que le séjour dure plus longtemps afin de rester plus avec les enfants. J’aurais aimé participer à une veillée et rester une journée de plus sur le camp.
Il aurait aussi été possible de plus nous impliquer, par exemple sur la vaiselle ou sur le montage des tentes. Ceci afin d’être plus impliqué comme membre du staff d’organisation.

8/ Utiliserez vous à l’avenir certaines des bonnes pratiques observées dans cette activité ?
Oui. Voir mes réponses précédentes.